Camélat : quand le contexte géopolitique impacte nos chantiers
La guerre en Ukraine a des répercussions sur les marchés de l’énergie, des denrées alimentaires, mais aussi des matériaux et notamment l’acier.
À Camélat comme ailleurs, les délais d’approvisionnement plus longs ont engendré un retard dans la livraison du chantier, aujourd’hui fixée à mars 2024.
L’acier, un matériau très convoité
Matériau polyvalent, essentiel à nombre de constructions, l’acier accuse des retards de livraison importants dans toute l’Europe. Avant l’invasion russe, l’Ukraine était un des premiers fournisseurs d’acier brut d’Europe. Pour se procurer un acier de qualité, les entreprises du bâtiment et des travaux publics ont dû se tourner vers des usines allemandes et turques, très sollicitées.
D’autres alternatives plus rapides s’offrent à elles, en Asie notamment, mais avec une qualité des matériaux inférieure. Sur le chantier du pont et du barreau de Camélat, la pérennité et la sécurité des ouvrages ont été privilégiées. Sur de telles structures, construites pour durer dans le temps, aucun risque ne peut être envisagé, quitte à devoir en retarder la livraison.
Les délais d’approvisionnements retardent les opérations
Les charpentes métalliques des ouvrages de la Garonne et du Canal représentent à elles seules, 2 200 tonnes d’acier, qui n’ont pu être livrées dans les délais initialement prévus. Sur un tel chantier, le calendrier est souvent complexe, certaines étapes étant nécessaires au déclenchement ou la progression d’une autre.
Face au contexte conjoncturel inédit, des efforts ont donc été réalisés à tous les échelons, par l’ensemble des intervenants du chantier, pour optimiser les opérations et réduire au maximum les impacts de ces difficultés d’approvisionnement sur le planning général qui prévoit une livraison du chantier au 1er trimestre 2024.
Publié le 21/04/2023